La Croix de Cazenac T8 : La Mort du Tigre (2006)

Fiche technique
La Croix de Cazenac T8 : La Mort du Tigre (2006)
Scénario de Pierre Boisserie et Éric Stalner
Dialogues de Pierre Boisserie
Dessins d’Éric Stalner
Couleurs de Jean-Jacques Chagnaud
46 pages couleurs
Éditions Dargaud
Dépôt légal : 09/2006
ISBN : 2-205-05892-4

« La destinée ne vient pas du dehors de l'homme,
elle sort de l'homme même... »
Rainer Maria Rilke

Résumé
1917, Le Caire, lieu d'une bataille franco-anglaise dans le cadre de la frénésie pétrolière - les Anglais voulant déjouer l'influence française pour se partager cette partie du monde avec les seuls États-Unis. Étienne Cazenac et son ami Imélovitch, poursuivis par les Anglais dans les ruelles du Caire, arrivent à leur échapper en passant par les égouts. Pendant ce temps, Henri, Fabien et Louise sont prisonniers au Savoy, QG des forces britanniques. Henri doit livrer le nom des espions français au Moyen-Orient pour échapper à la torture, et Imélovitch va très mal… Mais avant de mourir, il lui avoue qu'il est le Tigre, et le supplie de réunir les quatre croix permettant d'accéder à la mythique cité de Baba Yaga. Ce 8ème épisode, qui met en lumière une réalité géopolitique plus actuelle que jamais dans cette région du monde, est particulièrement riche en action et en décors : les ruelles du Caire sous un ciel bleu saturé, les égouts par où s'enfuient les héros, les caves de l'hôtel Savoy, les felouques sur le Nil, Port-Saïd la nuit, les montagnes désertiques où meurt Imélovitch : tout porte au rêve - ou au cauchemar. L'aventure atteint des paroxysmes, la lutte se fait sanglante, l'amitié s'imprègne de tragédie et les amours se compliquent : Louise, mariée à Henri, aime Étienne, et elle est enceinte… Après le Cycle de l'Ours et celui du Loup, le Cycle du Tigre finit en beauté et on attend avec impatience les deux derniers tomes de la série, qui constitueront le Cycle de l'Aigle, dans lequel Étienne devra récupérer la dernière croix.

Témoignage d'Éric Stalner
« Après Le Fer et le Feu, Pierre Boisserie et moi avons conçu une histoire qui se passe aux États-Unis de nos jours. J’avais présenté ce polar chamanique un peu bizarre chez Dargaud. Si Didier Christmann, le directeur éditorial de l’époque, a accepté notre projet, j’avais bien senti qu’il n’était pas très convaincu. En rentrant, j’ai alors téléphoné à Pierre et nous avons revu notre copie. On est parti sur la guerre de 14-18, sur Cazenac et là, Dargaud a accroché tout de suite. Au départ, on devait la faire en 12 épisodes. Et puis 10, on s’est dit que ça allait bien. Aujourd’hui, j’ai hâte que cela se finisse. Je suis content de terminer cette série avec Stéphane [Siro, ndlr]. Cela m’a bien aidé qu’on le dessine à deux. Pareil que je faisais avec mon frère : je fais les crayonnés et il fait l’encrage. »
Propos recueillis par Manuel F. Picaud en août 2008


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