Flor de Luna T1 : Santa Maria Cristina (2007)

Fiche technique
Flor de Luna T1 : Santa Maria Cristina (2007)
Scénario de Pierre Boisserie et Éric Stalner
Dessins d’Éric Stalner et Éric Lambert
Couleurs de Bruno Pradelle et Rémy Langlois
48 pages couleurs
Éditions Glénat, collection Grafica
Dépôt légal : 05/2007
ISBN : 978-2-7234-5858-0

Résumé
Quand la fumée enivrante des cigares de la Havane dévoile les secrets de famille vieux de deux siècles… Genève, de nos jours. Antoine Chatel découvre le corps "suicidé" de son patron Charles Porter, le prince du Havane, qui disparaît, laissant l’empire bâti par ses ancêtres sans héritier. Plutôt que de prévenir la police, le jeune homme sort de leur cachette des documents racontant l’histoire tumultueuse de cette famille. Il s’allume un cigare et commence tranquillement sa lecture. 1820... Un navire négrier clandestin achemine sa terrible cargaison vers l’île de Cuba, où la main-d’œuvre africaine fait tourner les affaires des riches planteurs de canne à sucre. Le monopole royal de la couronne d’Espagne sur les cigares vient d’être levé, et de nombreux Espagnols viennent tenter leur chance dans ce nouveau marché qui s’ouvre à eux. Au milieu de l’Atlantique une mutinerie éclate, qui scellera à jamais le destin des passagers de ce bateau, émigrants, esclaves, fonctionnaires espagnols et planteurs créoles.

La série Flor de Luna fut initialement baptisée Habanos (projet de couverture ci-contre).

Témoignage d'Éric Stalner
« Flor de Luna est une saga familiale sur le cigare. J’aime bien cette histoire qu’on a écrite avec Pierre Boisserie. Je m’entends bien avec Éric Lambert, je trouve qu’il encre mieux que moi. Depuis plusieurs années, Jacques Glénat avait parlé de ce sujet à Frank Giroud, à Jean-Claude Bartoll et finalement à Pierre. Nous avons commencé à y réfléchir. Et l’inspiration est vite venue en lisant l’histoire de Cuba. Il s’y est passé tellement de choses depuis l’esclavage, les problèmes entre les Espagnols richissimes qui venaient s’installer par rapport aux Cubains pauvres, les planteurs de cannes à sucre par rapport aux planteurs de tabac, les famines, les révolutions, les mafias, le jeu, la prostitution à nouveau la révolution, Batista qui s’en va puis qui revient et qui s’en va à nouveau… Nous n’avons pas été gênés par le côté saga familiale. Bien au contraire j’adore cela. Les Maîtres de l’Orge ne sont pas une nouveauté. Il y a eu La Dynastie des Forsyth, Les Rougon-Macquart de Zola, La Comédie Humaine de Balzac… Nous avons aimé confronter les événements historiques et fonder l’histoire sur le croisement racial et le double viol. Heidegger disait que toute grande civilisation avait commencé par un grand destin. »
Propos recueillis par Manuel F. Picaud en août 2008


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