La Croix de Cazenac T10 : La Dernière Croix (2008)

Fiche technique
La Croix de Cazenac T10 : La Dernière Croix (2008)
Scénario de Pierre Boisserie et Éric Stalner
Dialogues de Pierre Boisserie
Dessins d’Éric Stalner et Siro
Couleurs de Jean-Jacques Chagnaud
46 pages couleurs
Éditions Dargaud
Dépôt légal : 11/2008
ISBN : 978-2-2050-6218-2

« La vie des morts consiste à survivre
dans l'esprit des vivants. »
Cicéron

Résumé
New York, 1928 (juste avant le krach…) dans une ambiance jazz et prohibition. Étienne Cazenac, devenu agent du FBI, a retrouvé Louise et Fabien, et célèbre la mort de son frère Henri dans un tripot clandestin où le champagne coule à flots. Mais le petit Victorien, son neveu, est enlevé dans Central Park. Et derrière cet enlèvement, il y a le terrible Wolf, ressuscité d’entre les morts (en mauvais état), qui espère vivre assez longtemps pour voir la naissance du nouveau Reich. Et voilà enfin dévoilé le secret de la famille Cazenac ! Du premier tome (publié en 1999) au dixième, on aura voyagé des tranchées de la Grande Guerre à New York (sous la pluie) en passant par la Sibérie, l’Égypte, la Suisse et l’Arizona. On aura connu la boue, le désert, le soleil, les trahisons, les passions, la mort. Et aussi le monde de l’espionnage, celui des banques (et les dangers de la spéculation…) et une initiation au chamanisme à travers quatre personnages centraux - l’ours, le loup, l’aigle et le tigre. Le tout scénarisé avec rigueur et agrémenté d’un graphisme extrêmement efficace. Une série palpitante, aux rebondissements multiples, qui tient ses promesses jusqu’au bout.

Témoignage d'Éric Stalner
« Après Le Fer et le Feu, Pierre Boisserie et moi avons conçu une histoire qui se passe aux États-Unis de nos jours. J’avais présenté ce polar chamanique un peu bizarre chez Dargaud. Si Didier Christmann, le directeur éditorial de l’époque, a accepté notre projet, j’avais bien senti qu’il n’était pas très convaincu. En rentrant, j’ai alors téléphoné à Pierre et nous avons revu notre copie. On est parti sur la guerre de 14-18, sur Cazenac et là, Dargaud a accroché tout de suite. Au départ, on devait la faire en 12 épisodes. Et puis 10, on s’est dit que ça allait bien. Aujourd’hui, j’ai hâte que cela se finisse. Je suis content de terminer cette série avec Stéphane [Siro, ndlr]. Cela m’a bien aidé qu’on le dessine à deux. Pareil que je faisais avec mon frère : je fais les crayonnés et il fait l’encrage. »
Propos recueillis par Manuel F. Picaud en août 2008


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