Flor de Luna T2 : La finca Don Diego (2008)

Fiche technique
Flor de Luna T2 : La finca Don Diego (2008)
Scénario de Pierre Boisserie et Éric Stalner
Dessins d’Éric Stalner et Éric Lambert
Couleurs de Bruno Pradelle et Rémy Langlois
48 pages couleurs
Éditions Glénat, collection Grafica
Dépôt légal : 06/2008
ISBN : 978-2-7234-6226-6

Résumé
Deux siècles d'amours et de violence dans l'univers voluptueux du cigare. Une grande saga romanesque orchestrée par Boisserie, Stalner et Lambert. Cuba, XIXème siècle. Le téméraire Diego Castellano a réussi son pari : faire sortir du bout de terre désolé dans lequel il avait investi ses économies une plantation de tabac qui produira les meilleurs cigares du monde. Mais l'aventurier cabochard n'aura pas le temps de voir pousser ses plants que fleuriront autour de lui les pires ennuis... Car en acceptant de recueillir l'enfant illégitime de la belle Lucia, un petit mulâtre issu d'un viol et qui fait la honte de sa famille, il va se trouver au centre d'intrigues aussi sanglantes que la terre rouge de Cuba. Des intrigues qui, étrangement, trouveront leur dénouement au XXème siècle, avec le mystérieux meurtre du dernier nabab du cigare...

Témoignage d'Éric Stalner
« Flor de Luna est une saga familiale sur le cigare. J’aime bien cette histoire qu’on a écrite avec Pierre Boisserie. Je m’entends bien avec Éric Lambert, je trouve qu’il encre mieux que moi. Depuis plusieurs années, Jacques Glénat avait parlé de ce sujet à Frank Giroud, à Jean-Claude Bartoll et finalement à Pierre. Nous avons commencé à y réfléchir. Et l’inspiration est vite venue en lisant l’histoire de Cuba. Il s’y est passé tellement de choses depuis l’esclavage, les problèmes entre les Espagnols richissimes qui venaient s’installer par rapport aux Cubains pauvres, les planteurs de cannes à sucre par rapport aux planteurs de tabac, les famines, les révolutions, les mafias, le jeu, la prostitution à nouveau la révolution, Batista qui s’en va puis qui revient et qui s’en va à nouveau… Nous n’avons pas été gênés par le côté saga familiale. Bien au contraire j’adore cela. Les Maîtres de l’Orge ne sont pas une nouveauté. Il y a eu La Dynastie des Forsyth, Les Rougon-Macquart de Zola, La Comédie Humaine de Balzac… Nous avons aimé confronter les événements historiques et fonder l’histoire sur le croisement racial et le double viol. Heidegger disait que toute grande civilisation avait commencé par un grand destin. »

Propos recueillis par Manuel F. Picaud en août 2008



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