La Croix de Cazenac T5 : La Marque du loup (2003)

Fiche technique
La Croix de Cazenac T5 : La Marque du loup (2003)
Scénario de Pierre Boisserie et Éric Stalner
Dialogues de Pierre Boisserie
Dessins d’Éric Stalner
Couleurs de Christian Favrelle
46 pages couleurs
Éditions Dargaud
Dépôt légal : 08/2003
ISBN : 2-205-05472-4

« Le démon du mal est l'un des
instincts premiers du cœur humain. »
Edgar Allan Poe

Résumé
Décembre 1915. Henri Cazenac propose à son frère Étienne de rejoindre son réseau d’espionnage. D’importants événements se préparent : le financier Von Straufenberg tente de rassembler des fonds pour soutenir l’effort de guerre allemand. Une expédition est organisée vers son château en Bavière. Étienne en fait partie. Mais il n’est plus tout à fait le même : ses pouvoirs de chaman se sont accrus. Là-bas, il va être confronté à un choix déchirant. Va-t-il laisser parler l’Ours qui sommeille en lui ? Va-t-il rester sourd à l’appel du Loup ? Deuxième épisode du second cycle de La Croix de Cazenac, époustouflante série d’aventure sur fond de premier conflit mondial. Étienne Cazenac poursuit son initiation : il descend encore plus profondément en lui-même, à la découverte de sa vérité personnelle. La tourmente des événements historiques ballottant les protagonistes se double d’une dimension fantastique fascinante. Le trait réaliste et précis d'Éric Stalner donne toute son efficacité au récit. La mise en couleurs baigne dans des teintes envoûtantes qui plongent le lecteur dans un climat onirique inquiétant. On frémit, on s’enthousiasme, on frissonne… Une saga magistrale appelée à devenir un classique.

Témoignage d'Éric Stalner
« Après Le Fer et le Feu, Pierre Boisserie et moi avons conçu une histoire qui se passe aux États-Unis de nos jours. J’avais présenté ce polar chamanique un peu bizarre chez Dargaud. Si Didier Christmann, le directeur éditorial de l’époque, a accepté notre projet, j’avais bien senti qu’il n’était pas très convaincu. En rentrant, j’ai alors téléphoné à Pierre et nous avons revu notre copie. On est parti sur la guerre de 14-18, sur Cazenac et là, Dargaud a accroché tout de suite. Au départ, on devait la faire en 12 épisodes. Et puis 10, on s’est dit que ça allait bien. Aujourd’hui, j’ai hâte que cela se finisse. Je suis content de terminer cette série avec Stéphane [Siro, ndlr]. Cela m’a bien aidé qu’on le dessine à deux. Pareil que je faisais avec mon frère : je fais les crayonnés et il fait l’encrage. »
Propos recueillis par Manuel F. Picaud en août 2008


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