La Croix de Cazenac T3 : Le Sang de mon père (2001)

Fiche technique
La Croix de Cazenac T3 : Le Sang de mon père (2001)
Scénario de Pierre Boisserie et Éric Stalner
Dialogues de Pierre Boisserie
Dessins d’Éric Stalner
Couleurs de Christian Favrelle
54 pages couleurs
Éditions Dargaud
Dépôt légal : 09/2001
ISBN : 2-205-05091-5
Côte BDM : 30 €

« Les leçons sanglantes que nous enseignons reviennent,
une fois apprises, châtier le précepteur. »
William Shakespeare, Macbeth, acte premier, scène VII

Résumé
Flash-back : en octobre 1914, Henri Cazenac, espion connu sous le nom de Cicéron, a disparu sur le front ennemi. Son jeune frère Étienne, en quête de vérité, est parti lui aussi au front, avec pour seul indice une croix qui appartenait à Henri : la Croix de Cazenac. Mais il s'est retrouvé au cœur d'une sombre machination ourdie par le colonel Valois, chef du contre-espionnage, et le commandant russe Léparsky, qui fait partie des milieux révolutionnaires. Maintenant, tout le monde - y compris Henri, revenu d'entre les morts - se retrouve dans un train en route pour la Sibérie. Et la fameuse croix de Cazenac, toujours entre les mains d'Étienne, l'ignoble Valois veut la récupérer à n'importe quel prix : elle sert à ouvrir une porte de pierre derrière laquelle est caché un trésor, là-bas, dans la cité Baba Yaga, au cœur des montagnes de Sibérie. Dans le décor tourmenté de la Très Sainte Russie à la veille de la révolution, ce troisième épisode met fin au 1er cycle de la saga des Cazenac, bande dessinée à grand spectacle traitant des mensonges de la guerre et des secrets des familles, dans une atmosphère romanesque pleine de suspense et de rebondissements.

Témoignage d'Éric Stalner
« Après Le Fer et le Feu, Pierre Boisserie et moi avons conçu une histoire qui se passe aux États-Unis de nos jours. J’avais présenté ce polar chamanique un peu bizarre chez Dargaud. Si Didier Christmann, le directeur éditorial de l’époque, a accepté notre projet, j’avais bien senti qu’il n’était pas très convaincu. En rentrant, j’ai alors téléphoné à Pierre et nous avons revu notre copie. On est parti sur la guerre de 14-18, sur Cazenac et là, Dargaud a accroché tout de suite. Au départ, on devait la faire en 12 épisodes. Et puis 10, on s’est dit que ça allait bien. Aujourd’hui, j’ai hâte que cela se finisse. Je suis content de terminer cette série avec Stéphane [Siro, ndlr]. Cela m’a bien aidé qu’on le dessine à deux. Pareil que je faisais avec mon frère : je fais les crayonnés et il fait l’encrage. »
Propos recueillis par Manuel F. Picaud en août 2008


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