Flor de Luna T3 : La Fabrica (2009)

Fiche technique
Flor de Luna T3 : La Fabrica (2009)
Scénario de Pierre Boisserie et Éric Stalner
Dessins d’Éric Stalner et Éric Lambert
Couleurs de Bruno Pradelle et Rémy Langlois
48 pages couleurs
Éditions Glénat, collection Grafica
Dépôt légal : 06/2009
ISBN : 978-2-7234-6871-8
Preview de l'album

Résumé
Deux siècles d’amour et de violence drapés dans les capiteuses fumées du Havane. Une grande saga romanesque dans l’univers du cigare signée Boisserie, Stalner et Lambert. Charles Porter, le célébrissime prince du Havane, est mort. « Suicidé » selon la version officielle… Le coupable présumé de ce meurtre, Antoine Chatel, s’est terré dans un chalet discret, où il se croit en sécurité. C’est compter sans l’obstination d’un tueur lancé à ses trousses… et qui s’apprête à conclure dans le sang une étourdissante saga du cigare démarrée des siècles plus tôt. En 1840 précisément. À la Havane. À l’époque où l’aventurier Diego Castellano tentait de faire sortir d’un bout de terre désolé une plantation de tabac grâce à laquelle il allait construire un empire… Boisserie, Stalner et Lambert nous livrent la suite d’une grande aventure d’honneur, de famille, et de volutes choisies de cigares d’exception. Une saga diaboliquement retorse et romantique en diable. Déjà incontournable. Cet album marque la fin d’un premier cycle en 3 volets, avant la parution d’une 4e album à venir !

ci-contre et ci-dessous : projets de couverture non retenus

Témoignage d'Éric Stalner
« Flor de Luna est une saga familiale sur le cigare. J’aime bien cette histoire qu’on a écrite avec Pierre Boisserie. Je m’entends bien avec Éric Lambert, je trouve qu’il encre mieux que moi. Depuis plusieurs années, Jacques Glénat avait parlé de ce sujet à Frank Giroud, à Jean-Claude Bartoll et finalement à Pierre. Nous avons commencé à y réfléchir. Et l’inspiration est vite venue en lisant l’histoire de Cuba. Il s’y est passé tellement de choses depuis l’esclavage, les problèmes entre les Espagnols richissimes qui venaient s’installer par rapport aux Cubains pauvres, les planteurs de cannes à sucre par rapport aux planteurs de tabac, les famines, les révolutions, les mafias, le jeu, la prostitution à nouveau la révolution, Batista qui s’en va puis qui revient et qui s’en va à nouveau…
Nous n’avons pas été gênés par le côté saga familiale. Bien au contraire j’adore cela. Les Maîtres de l’Orge ne sont pas une nouveauté. Il y a eu La Dynastie des Forsyth, Les Rougon-Macquart de Zola, La Comédie Humaine de Balzac… Nous avons aimé confronter les événements historiques et fonder l’histoire sur le croisement racial et le double viol. Heidegger disait que toute grande civilisation avait commencé par un grand destin. »
Propos recueillis par Manuel F. Picaud en août 2008


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